Le Magazine littéraire #493 du mois de janvier propose en page 44 , sous la plume d'Alexis Brocas, une très courte critique du bouquin de Mons Kallentoft, Hiver.
Brocas a une bonne opinion du roman de Kallentoft. Il y voit même une forme de dissidence vis-à-vis des grands noms du "genre procédural nordique" comme Sjöwall & Wahlöö, puis Henning Mankell ou Arnaldur Indridason, auteurs qui ont "imposé une forme et une écriture cherchant l'économie de tout mot, phrase ou développement superflus."
Brocas poursuit plus loin: "Moins radical que [Johan Theorin] dans son opposition aux grands anciens, [Mons Kallentoft] signe néanmoins, avec Hiver, un roman montrant que le genre peut évoluer vers moins de sécheresse." À l'appui de cette remarque Brocas mentionne notamment "les monologues post mortem de la victime" qui "fournissent un contrepoint fantastique au réalisme de l'enquête."
Je n'aurais peut-être pas associé les romans d'Arnaldur Indridason à une notion de "sécheresse" (Håkan Nesser ou Arne Dahl feraient de meilleurs exemples), mais l'analyse est très intéressante.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire